Winta a écrit:
PETIT OISEAU EN GRAND DANGER !
Seulement 41 couples de pluviers siffleurs au Québec ! Seulement un endroit dans la province où ils nichent encore ! Aujourd’hui, c’est une espèce qui crie : « Au secours ! »
Au Québec, bien des espèces animales et végétales ont atteint un seuil critique de danger d’extinction. Les données alarmistes montrent qu’une des espèces des plus menacées aujourd’hui est un oiseau du nom de pluvier siffleur. C’est principalement l’activité humaine irresponsable aux effets très dévastateurs sur l’habitat de ce petit être adorable qui le menace.
Avant tout, il faut faire une distinction entre les espèces menacées et celles en voie de disparition. Selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), une espèce menacée est « une espèce sauvage susceptible devenir en voie de disparition si rien n'est fait pour contrer les facteurs menaçant de la faire disparaître ». Par contre, une espèce en voie de disparition risque de s’effacer complètement du pays ou même de la Terre dans un très proche avenir.
Les pluviers siffleurs d’environ 18,5 cm de haut et de 55 g vivent sur les plages des Îles-de-la-Madeleine. Ces petits êtres aériens portent un joli collier noir autour du cou et un bandeau de la même couleur sur la tête. Ils ont également un plumage aussi beige que le sable sec qui les entoure la plupart de leur vie.
Je me reproduis aux Îles-de-la-Madelaine
En Amérique du Nord, il est possible de séparer l’aire de reproduction du pluvier siffleur en trois grandes régions. Ils nichent sur la côte est de l’Atlantique, autour des Grands Lacs ainsi que sur les Grandes Plaines. Malheureusement, cette espèce est en chute libre vers l’enfer de la disparition (menacée au Québec, en voie de disparition au Canada).
Autrefois, cet oiseau se reproduisait sur la Côte-Nord ou en Gaspésie. Mais aujourd’hui, les Îles-de-la-Madeleine sont son dernier asile au Québec. Les statistiques les plus récentes montrent que seulement 41 couples ont niché là-bas en 2005. En moyenne, la femelle pond quatre œufs par année. Par contre, souvent seulement un petit par couvée arrive à l’âge où il peut finalement s’envoler.
Je me meurs, à cause de vous
La première catégorie de causes de la baisse catastrophique de la population du pluvier siffleur est naturelle. En fait, lors des tempêtes, il y a un danger que les plages sur lesquelles nichent ces petits oiseaux s’inondent. Cette espèce se retrouve aussi en péril à cause de la prédation. Dans ce cas, le pluvier devient un met savoureux sur la table d’un raton laveur, d’une mouffette ou d’un goéland.
La deuxième cause ne porte ni poils, ni plumes. C’est le monstre sur deux pattes et ses activités qui mettent principalement cet oiseau en danger. En effet, les 1200 véhicules tout terrain présents sur les plages des Îles-de-la-Madeleine écrasent tout bonnement les œufs et les petits. De plus, les avares constructeurs des hôtels, des routes et des jetées détruisent les belles plages sablonneuses. L’habitat naturel du pluvier siffleur perd son visage familier ou il est complètement anéanti.
Mais c’est des petits monsieurs bedonnants, des femmes minces criardes et une couvée d’enfants braillards qui mettent en détresse ces pauvres petites bêtes à plumes. En fait, «la présence des prédateurs (…) est souvent favorisée par les activités de villégiateurs négligents qui laissent leurs déchets sur les plages et les environs ». En effet, les restants alimentaires attirent les animaux fouineurs. Aussi, ces vacanciers tournent autour des nids sans s’en rendre compte. De cette manière, ils empêchent les parents de s’approcher de leurs œufs ou de leurs petits.
Heureusement, je vous tiens à cœur
Plusieurs mesures de précaution ont été prises afin de veiller à la conservation du pluvier siffleur. Par exemple, un groupe nommé Attention Fragîles se charge d’entourer les nids sur les plages par un périmètre de sécurité pour pouvoir protéger ce mignon volatile. De plus, ils installent des constructions métalliques qui servent à réduire la destruction des œufs afin que ceux-ci puissent arriver au moment d’éclosion.
D’un autre côté, des groupes de bénévoles sont responsables de la surveillance des plages. De plus, ces mêmes bénévoles se chargent de poser des affiches et de sensibiliser les villégiateurs, soit ceux qui viennent en vacances sur les Îles-de-la-Madeleine. En fait, la population des îles d’établit à environ 14 000 habitants. Par contre, durant l’été, 58 000 personnes venant de partout du Québec peuvent se trouver à cet endroit. Il est important que ces vacanciers soient informés des dangers de leurs activités pour nos petits frères à plumes. En fait, nous devons tous nous dire : « Un pour tous, tous pour un ! »
Sources
ATTENTION FRAGÎLES. Espèces en péril, (http://www.attentionfragiles.org/index.php?p=peril),
(page consultée le 2 mars 2008).
ENVIRONNEMENT CANADA. Espèce en voie de disparition :Pluvier siffleur, (http://www.qc.ec.gc.ca/faune/oiseaux_menaces/html/pluvier_siffleur_f.html),
(page consultée le 2 mats 2008).
ENVIRONNEMENT CANADA. « Y a-t-il une différence entre une espèce menacée, en péril ou en voie de disparition, ou est-ce que ces termes peuvent être utilisés indifféremment? » dans EnviroZine, l’actualité environnementale canadienne, Numéro 70, 16 novembre 2006, (http://www.ec.gc.ca/EnviroZine/french/issues/70/any_questions_f.cfm),
(page consultée le 2 mars 2008).
LAVALÉE, Jocelyne. Le pluvier siffleur, une espèce qui bat de l'aile, (http://www.rescousse.org/index2.html? http%3A//www.rescousse.org/Pages/especes/pluvier.html),
(page consultée le 2 mars 2008).
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